Qui suis-je vraiment ?

15 avril 2019

Un parcours atypique

Je m'appelle Alexandre EMERY et je ne viens pas d'un parcours littéraire.


J'ai commencé mes études par un baccalauréat en génie énergétique, j'ai poursuivi sur une licence professionnelle en domotique et j'ai fini par me reconvertir vers une licence en informatique. J'ai embrassé bien des domaines, enlacé bien des compétences, toutes tournées vers l'énergie et l'avenir. Pour autant, c'est le domaine littéraire qui a scellé mon propre futur, en pur autodidacte. C'est désormais mon métier, et j'en suis fier.


Exercer cette activité en indépendant me permet de vivre au cœur d'un environnement passionnant : le métier du livre permet à l'auteur de s'exprimer, à l'éditeur de faire sa publicité, au correcteur de les rencontrer avant de s'évader.


Le livre est la fenêtre vers l'esprit d'autrui, est la porte vers des univers inconnus, est le couloir entre les mondes. Rien ne changera cela, et c'est bien ce qui piqua ma curiosité. C'est ce qui fit de moi celui que je suis aujourd'hui.


Un goût certain pour notre belle langue

J'ai toujours été bon en français. Dès mon plus jeune âge sur les bancs de l'école, j'enchaînais les dictées réussies. Durant mon adolescence, en plein avènement d'internet, j'avais la bien mauvaise habitude de corriger mes amis en ligne.


Mais ce goût du mot ne vient pas de nulle part. Ayant grandi dans une famille d'amoureux du livre et d'auteurs, il était normal que j'ai quelque attirance pour la littérature. Ma grand-mère écrit, ma tante aussi, ma mère lit. Que pouvais-je faire, sinon les imiter ?


J'ai alors commencé à écrire, à mon tour, bien qu'aujourd'hui rien n'est encore publié. Imaginer, construire, écrire, c'est douter, hésiter, réécrire, vérifier... J'ai ainsi pu développer des compétences rédactionnelles au fil des années. Écrire un livre à soi, rien qu'à soi, est une épreuve d'endurance avec son esprit et son âme. Laissons du temps au temps, ces livres verront l'étagère bien assez tôt.


C'est aussi grâce à elles que j'ai pris goût à la lecture, et les coquilles laissées dans les écrits au format papier ont allumé en moi la flamme de la correction, l'intérêt de la relecture avant publication.


Une curiosité infinie

Parce que rien n'est figé, tout peut arriver. Parce que tout peut arriver, il faut savoir s'adapter !


C'est dans cette optique que j'ai décidé de mettre mes talents au service des autres. Je me suis inscrit sur la plateforme Fiverr.com en 2016, proposant mes talents à quiconque en avait besoin. J'ai touché un public d'horizon divers, j'ai découvert des besoins variés, de tous types.


C'est ce qui m'a décidé à m'intéresser de façon plus étroite au métier de relecteur-correcteur, et à me professionnaliser ainsi. Aujourd'hui encore, j'apprends continuellement, et ce, afin de toujours mieux vous servir.



Ainsi, en faisant appel à mes services, vous vous assurez d'un certain sens du détail, d'une rigueur accrue quant au travail bien fait et de ma polyvalence.

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Le premier jour de ma première année au lycée, j'avais cours de français. Une jeune professeure nous fit face. Pleine d'énergie, elle rayonnait d'une grande joie de vivre et d'enseigner. Une fois que tout le monde s'était installé, elle jeta un très succinct coup d'œil à la liste des noms et laissa tomber son doigt sur celle-ci, au hasard. Le hasard voulut que cela tombe sur moi. « Alexandre ! Comment écris-tu "tant pis" ? » Elle ne s'était pas présentée, ni ne nous avait salué, rien. C'étaient ses premiers mots. Pourtant, dans sa voix et dans son regard, je sentais sa bienveillance. C'était sa façon de commencer l'année. Aussi, je lui répondis tout naturellement : « t-a-n-t espace p-i-s » Elle l'écrivit sur le grand tableau blanc trônant au milieu du mur de la salle de classe, et se retourna vers nous. Je m'attendais à autre chose par la suite, comme des explications sur pourquoi nous l'écrivons ainsi, d'où vient cette locution, etc. Mais à ma grande surprise, elle attendait. Et elle n'avait pas bien longtemps à attendre lorsqu'un camarade de classe se manifesta : « Madame, c'est pas plutôt "t-e-m-p-i-s" ? » À ce moment précis, mon regard croisa celui, content et excité, de cette jeune professeure. Un moment bref, mais éloquent. Elle inscrivit cette orthographe que je ne connaissais pas sur le tableau, nous fit face de nouveau quand une nouvelle voix perça le silence. « Heu non, c'est "t-a-m-p-i-s" ! » Cette nouvelle orthographe rejoignit les deux autres sur le tableau. Cette fois, personne n'ajouta rien, et le sourire de cette jeune professeure fendilla son visage lorsqu'elle entoura ma proposition, et ratura les deux autres. C'est là qu'elle se présenta et qu'elle expliqua le contenu de son cours. Et juste avant de commencer, elle entoura encore une fois ma proposition et ratura encore les fautives, comme si elle se vengeait de ces orthographes incongrues, mettant ainsi fin au préambule. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Cette expérience vécue nous enseigne que nous sommes tous différents vis-à-vis du français écrit, qu'il faut savoir s'adapter , mais aussi et surtout faire preuve de tolérance . Certaines personnes naissent ou grandissent avec des troubles de l'apprentissage ou du langage ; dyslexie, dysorthographie, dyspraxie, dysgraphie, dysphasie... D'autres souffrent du regard des autres, où faire des erreurs les enferme dans un cycle d'enfermement sur eux-mêmes. D'autres encore n'ont tout simplement pas (ou plus) envie d'essayer, déjà découragés, voire brisés, par le cercle insidieux de la compétitivité ceignant notre société. Les corrections intempestives que j'apportais plus jeune envers mes amis en ligne, et leurs conséquences, m'ont appris à me montrer discret. Cette nouvelle expérience m'a appris à proposer mes compétences avec intelligence. J'ai appris à m'adapter à mon public. C'est aussi pourquoi vous êtes ici aujourd'hui. :)
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